Publié le : 09 juillet 20202 mins de lecture

La plupart de nos pensionnaires nous sont confiés par la ministère de l’environnement congolais après leur saisie auprès de trafiquants, ou remis volontairement par leurs prétendus « propriétaires » lorsqu’ils apprennent que le commerce et la détention des bonobos est illégale.m

Garder un bébé bonobo en vie est un défi. Garder toute une nursery en bonne santé tient du miracle ! 

La réhabilitation des petits orphelins, lorsqu’ils arrivent au sanctuaire, commence par un bilan médical complet. Les bébés arrivent généralement en très mauvais état, malnutris, épuisés par leur long voyage depuis la forêt, souvent mutilés pour des pratiques et potions magiques. Les bonobos sont extrêmement fragiles et leur survie dépend du traitement rigoureux et rapide de leurs pathologies – réelles ou suspectées ! En plus du coordinateur scientifique du Sanctuaire, nous employons une infirmière et deux vétérinaires à temps plein.

La prise en charge psychologique des bébés orphelins est tout aussi cruciale : tous les traitements au monde ne sauveront pas un bébé bonobo s’il a perdu l’envie de vivre ! Les bonobos qui arrivent sont souvent extrêmement traumatisés et nous avons perdu plus d’un orphelin à cause d’un stress insurmontable. Pour combattre ce stress, les petits sont immédiatement confiés à une maman (humaine) de substitution, qui leur donne tout l’amour et le réconfort dont ils ont besoin pour survivre. Lola ya Bonobo emploie quatre mamans de substitution pour s’occuper des nombreux petits de la Nursery.

À l’âge de 5 ou 6 ans, si les petits sont en assez bonne condition physique et en confiance, nous les introduisons dans l’un des groupes d’adolescents et d’adultes.

À consulter aussi : Relâcher des bonobos : Pourquoi le faire ?

Pour plus d'informations : Les bonobos du Congo : une histoire à raconter !